Les vacances des fêtes d’un enfant/adolescent diabétique engendrent souvent une cassure dans sa routine, ce qui peut rendre difficile la gestion de son diabète. Voici quelques trucs et astuces pour s’assurer que toute la famille puisse profiter au maximum de ce merveilleux moment de l’année!
Alimentation : Nous avons tous déjà entendu le stéréotype selon lequel un diabétique ne « peut pas manger de gâteau ». C’est évidemment faux. Par expérience, je peux vous assurer qu’autant est-il possible d’avoir de merveilleuses alternatives « low-carb » (faibles en glucides) pour un repas des fêtes, il est tout autant envisageable pour un enfant diabétique de manger un repas traditionnel, incluant le dessert. Voici, cependant, quelques mesures à considérer pour éviter une perte de contrôle de sa glycémie :
Ayez une bonne idée des valeurs nutritives du repas (ce n’est pas toujours le cas lorsqu’on est invités).
Contrôlez la quantité (une balance alimentaire peut s’avérer utile).
Effectuez des essais au préalable pour savoir si votre administration d’insuline est efficace.
Bonus : une marche en famille, la confection d’un bonhomme de neige ou une partie de hockey sont de bonnes façons de digérer un repas riche! 😉
Sleepover (soirée pyjama) et party : Peut-être que c’est ce Noël que votre adolescent diabétique ira fêter/dormir chez un ami pour la toute première fois. Pensez à ces détails pour éviter toute angoisse inutile!
Soyez au courant de sa localisation. S’il/elle a un téléphone, activez le partage de localisation au cas où il/elle irait marcher avec ses amis, par exemple.
Ayez au moins un contact de plus que le sien présent à la fête. Informez ce dernier de sa condition et des actions à prendre en cas d’urgence. Personnellement, à l’adolescence, mes parents insistaient toujours pour avoir le numéro de téléphone d’un adulte, s’il y en avait un de présent.
Assurez-vous qu’il/elle apporte son matériel médical d’urgence (incluant pompes et/ou capteurs de rechange) et les chargeurs de ses appareils. Truc : une charge mobile est un bon atout. Je me sers régulièrement de la mienne!
Selon son âge, votre enfant pourrait peut-être vouloir consommer de l’alcool. Ma seule suggestion serait d’ouvrir le dialogue pour vous assurer qu’il/elle est conscient(e) de l’impact de ses décisions sur sa glycémie. Sa responsabilité est plus grande que celle de ses pairs. Consultez la page 56 de ce document pour plus d’informations sur l’effet de l’alcool sur la glycémie. Au besoin, informez-vous auprès de son professionnel de la santé pour plus de détails. Pour ma part, mes premiers essais se sont faits ouvertement, chez moi, ce qui m’a permis de mieux connaître ces impacts dans un environnement plus sécuritaire.
Bon temps des fêtes, et bonne année 2026!
Charles Brochu Verrette, administrateur

