Le diabète
Garder le courage
L’annonce d’une maladie comme le diabète n’est pas toujours chose facile à accepter. En apprenant la nouvelle, la plupart des gens passe par une gamme d’émotions et de réactions. Vous découvrirez ici les étapes du processus d’acceptation de la maladie.
Type 1
Phase initiale
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- réaction de choc et d’incrédulité
- on nie plus ou moins le fait
- on peut être amer ou même agressif
- on a l’impression d’être dans un mauvais rêve, un cauchemar
Phase intermédiaire
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- on tombe dans l’abattement et l’apathie (Absence totale d’énergie)
- dépression et isolement
Phase finale
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- acceptation: vivre avec et malgré la maladie
- la respecter dans toute sa réalité
- exprimer ses besoins et limites
- redevenir fonctionnel
Type 2
Le choc
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- on perçoit le danger
- anxiété et peut-être panique
- difficultés à maîtriser la situation et sentiment d’impuissance
Le retrait défensif
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- réaction de défense ou de fuite
- rigidité et refus de considérer la possibilité de changer
La reconnaissance
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- on réalise notre impuissance à empêcher le changement
- on peut avoir une certaine anxiété et peut-être même de légers états dépressifs
- on arrive tranquillement à changer sa perception de la réalité
L’adaptation
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- on trouve un nouveau sens à ses objectifs de vie
- on accepte les limites qu’impose la maladie
- on vit de nouvelles expériences et on en tire de nouvelles satisfactions
Indice d’acceptation ou d’adaptation à la maladie du diabète
Lorsque nous avons vraiment apprivoisé:
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- Le diabète ne nuit presque pas à nos activités quotidiennes.
- Le diabète ne nous empêche pas d’être aussi actif ou active qu’on le désire.
- Le diabète ne nuit pas à notre capacité de participer à des activités sociales ou de loisirs, donc ne diminue plus la satisfaction et le plaisir qu’on peut retirer de ces activités.
- Le diabète ne nuit pas à la relation avec notre conjoint, nos enfants, notre famille, nos amis. Bien plus, la famille et les amis nous soutiennent relativement à notre diabète.
- Le diabète ne nuit pas à notre efficacité au travail.
- Le diabète ne nous empêche pas de voyager comme on le souhaiterait.
- Nous cessons d’être anxieux ou inquiets face aux complications associées au diabète mais nous restons vigilants et informés.
J.B. M. Ps.
Psychologue
Ce que l'on peut controler
Garder le courage
L’annonce d’une maladie comme le diabète n’est pas toujours chose facile à accepter. En apprenant la nouvelle, la plupart des gens passe par une gamme d’émotions et de réactions. Vous découvrirez ici les étapes du processus d’acceptation de la maladie.
Contrôler le taux de sucre
Chez les diabétiques, l’objectif du traitement vise des résultats de glucose sanguin le plus près possible de la normale, c’est-à-dire entre 3.8 à 6.8 mmol/L avant les repas et entre 5 et 10 mmol/L, 2 heures après les repas.
Alimentation
L’alimentation d’une personne diabétique vise trois (3) buts principaux : régulariser la glycémie, maintenir ou atteindre un poids souhaitable et réaliste, obtenir un taux optimal de cholestérol et de triglycérides.
Gérer son stress
Pour le combattre ou le contrôler, il faut penser à soi, avancer à son propre rythme, trouver chaque jour du temps pour relaxer.
Faire de l'exercice
Le diabète non insulinodépendant (80 à 90% des diabétiques) survient en général après 40 ans, la plupart du temps est associé à un excès de poids.
Hypoglycémiants
La dose des médicaments est individualisée pour chaque diabétique en tenant compte des glycémies et de la durée d’action du médicament, mais non pas de pas de la quantité de glucides ingérés !