Alexander Zverev, tennisman allemand, vit avec un diabète de type 1 depuis l’âge de 3 ans. Il a révélé sa maladie en 2022, après des années à la gérer en silence pour ne pas être perçu différemment. Malgré les défis, il est devenu l’un des meilleurs joueurs mondiaux. Il a lancé la « Alexander Zverev Foundation » pour soutenir les enfants diabétiques et leur montrer qu’on peut réaliser ses rêves malgré notre condition.
Sébastien Sasseville est un athlète et conférencier canadien atteint de diabète de type 1 depuis 2002. Malgré la maladie, il a relevé des défis extrêmes : il a gravi le Mont Everest, traversé le Canada à la course (7500 km en 9 mois) et complété le redoutable Ironman d’Hawaï. Par ses exploits, il veut inspirer les personnes diabétiques à ne pas se limiter. Il utilise sa voix pour montrer que, même avec le diabète, tout est possible avec de la discipline, du courage et une bonne gestion.
Max Domi, joueur professionnel de hockey et fils de l’ancien joueur Tie Domi, vit avec un diabète de type 1 depuis l’âge de 12 ans. Malgré la maladie, il a atteint la LNH et joue à un très haut niveau. Il porte une pompe à insuline et surveille constamment sa glycémie, même pendant les matchs. Max est un modèle pour les jeunes diabétiques et a écrit un livre pour partager son parcours. Il prouve que le diabète n’est pas un obstacle au succès, même dans un sport aussi exigeant que le hockey.
Et vous, qui est votre source d’inspiration dans le monde des diabétiques?
Je me présente : mon nom est Charles Brochu Verrette. Je suis membre de Diabète Estrie depuis près d’un an. C’est un organisme que j’apprécie beaucoup et je souhaite m’impliquer davantage auprès de la communauté diabétique, c’est pourquoi je vais rejoindre le CA de l’organisme ce mois-ci.
J’ai 18 ans et j’ai eu un diagnostic de diabète de type 1 à 12 ans, en plein cœur de ma transition de l’école primaire vers le secondaire. Dans ma famille, personne n’est connu diabétique, et maîtriser la gestion de cette maladie a été (et est parfois encore) tout un défi. À travers le partage des responsabilités parent-enfant, le gain d’autonomie à l’adolescence et la gestion de la glycémie en classe, c’est parfois difficile d’y voir clair! Durant mon adolescence, on me proposait régulièrement les activités et les services de Diabète Estrie, mais ce n’est que tout récemment que j’ai commencé à m’impliquer avec l’organisme, avec comme intention première d’aider les nouveaux diabétiques à travers l’adaptation qu’un tel diagnostic requiert. C’est pourquoi je m’engage à rédiger des petites capsules mensuelles dans lesquelles je vais tenter de vous partager des conseils et de l’expérience qui pourront, souhaitons-le, faciliter votre passage (ou celui de votre enfant diabétique) à travers l’école et l’adolescence. J’espère que cela pourra vous être utile d’une façon ou d’une autre!
Le mois dernier, j’ai entrepris la boucle du Mont Logan, dans le sud du Parc national de la Gaspésie. Un périple de six jours durant lequel nous avons choisi de porter nous-mêmes nos bagages et notre nourriture en traîneaux, en toute autonomie. Chaque journée comprenait entre 6 et 8 heures d’activité physique modérée pour parcourir les 70 km du circuit et profiter d’une journée de ski de randonnée au sommet du Mont Logan.
Malgré les défis que le diabète pouvait poser, il ne m’a jamais empêché de suivre le groupe. Voici comment j’ai réussi à surmonter deux des obstacles les plus marquants de cette aventure.
Défi #1 : Accéder aux données de mon capteur sans électricité
Sans accès à l’électricité pour près d’une semaine et avec des batteries externes trop lourdes à transporter, je savais que je ne pourrais pas utiliser mon téléphone pour lire les données de mon capteur Dexcom G7. Avant de partir, j’ai donc trouvé une solution : le récepteur offert par Dexcom. Ce petit appareil a fonctionné à merveille et m’a permis de surveiller mon glucose en tout temps, sans jamais craindre une panne de batterie. Un détail qui n’a cependant pas ravi mes compagnons de refuge, puisque l’alarme s’est manifestée à quelques reprises pendant la nuit !
(Me voici avec le récepteur au retour de notre journée de ski de randonnée au Mont Logan.)
Défi #2 : Gérer l’effort physique et éviter l’hypoglycémie
En théorie, transporter nous-mêmes tout notre matériel semblait une excellente idée. En pratique, c’était un défi colossal ! Chaque couple devait tirer un traîneau d’environ 60 livres, en plus de son sac personnel pesant entre 20 et 30 livres. Avec un dénivelé total de 2 400 mètres à gravir, nous avions clairement sous-estimé l’ampleur de la tâche.
Pour m’adapter, j’ai dû ajuster mes doses d’insuline – en réduisant à la fois la lente et la rapide – et garder à portée de main des collations sucrées qui ne risquaient pas de geler. J’ai opté pour des barres de fruits Kashi, des dattes, des mangues séchées, de petits sachets de sucre, plusieurs capsules Dex4 et, pour les urgences, une fiole de sirop d’érable ! Mon objectif était d’ingérer de petites quantités de sucre régulièrement afin d’éviter les hypoglycémies et, à l’inverse, de ne pas provoquer d’hyperglycémie en consommant trop de glucides d’un coup.
Bilan ? Une moyenne de 90 % du temps entre 4 et 10 mmol/L tout au long du séjour !
Une expérience enrichissante et motivante
Cette aventure m’a encore prouvé que le diabète n’est pas une limitation. Au contraire, il me pousse à être plus attentif à mon corps et à adopter des habitudes de vie plus saines. Résultat : je suis en meilleure forme aujourd’hui grâce à cette condition. Et cerise sur le gâteau, c’est en plein cœur de la forêt que j’ai atteint ma toute première journée à 100 % dans la plage glycémique depuis trois mois !
Comme quoi, avec une bonne préparation et une touche de détermination, tout est possible.
Il est facile de se perdre parmi la multitude d’options de boissons offertes sur le marché, surtout lorsque l’on essaye de faire de bons choix pour son diabète. Voici donc quelques informations pour vous aider à y voir plus clair!
L’eau demeure l’option de choix pour s’hydrater. Viennent ensuite le café, le thé et la tisane non sucrés, qui contiennent peu ou pas de glucides.
Fan de jus de fruits? Leur contenu élevé en sucre et souvent nul en fibres en fait une boisson à consommer avec modération. Tentez de diminuer votre consommation en la coupant progressivement avec de l’eau.
Et les boissons gazeuses (liqueurs)? Riches en sucre, elles sont aussi à consommer avec modération. Leurs versions diète, bien que n’ayant pas d’impact sur la glycémie et étant souvent promues d’emblée comme l’option diabétique, ont été associées à des troubles de santé variés. Tentez de diminuer votre consommation en optant pour des eaux pétillantes, idéalement sans édulcorants.
C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Jeannine Lapierre, survenu paisiblement le 31 mars 2025 au CHUS-Hôtel-Dieu de Sherbrooke, à l’âge de 83 ans. Née le 23 décembre 1941 à Upton, elle était la fille de feu Conrad Lapierre et de feu Fridoline Cusson.
Jeannine laisse dans le deuil son merveilleux et dévoué époux, Jean-Guy Roberge; ses enfants : Pierre Roberge (Jaime Damak), Patrick Roberge (Mélanie Blanchette), et Nathalie Roberge (Daniel Glick); ses petits-enfants chéris : Emma, Loïc, Philippe, Léa-Rose, Oliver et Esther; ses frères et sœurs : Gérard Lapierre, Réjean Lapierre, Huguette Lapierre (Rock Tessier), ainsi que plusieurs neveux, nièces, parents, collègues et amis.
Jeannine était reconnue pour son dynamisme, son dévouement et son sens de l’humour aiguisé. Nous avons célébré ses 50 ans d’implication au niveau de Diabète Québec et Diabète Estrie en 2024, où elle y était présidente jusqu’à ses derniers jours. Il était primordial pour elle que les diabétiques aient accès à des ressources dès le diagnostic de la maladie et ce, tout au long de leur vie.
Sa passion et son dévouement resteront à jamais gravés dans nos mémoires.
La famille recevra vos condoléances le dimanche 6 avril 2025, de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 14 h 30, à la Résidence funéraire Steve L. Elkas, situé au 601, rue du Conseil, Sherbrooke (J1G 1K4). Un hommage à la vie de Jeannine sera rendu de 14h30 à 16h00, suivi d’un goûter.
La famille tient à remercier sincèrement le personnel de l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke pour leurs soins attentionnés au cours de ses derniers jours, en particulier le docteur Marco Lefebvre et la physiothérapeute Isabelle Arguin. En guise de sympathie, des dons à Diabète Estrie où Jeannine brillait comme présidente, seraient grandement appréciés : Diabète Estrie | Ensemble nous vaincrons le diabète!
Prière de ne pas envoyer de fleurs.
Voici l’hommage de Diabète Estrie pour cette femme exceptionnelle qui a marqué nos vies!
Laissez moi vous parler de notre Jeannine, mon amie, ma présidente.
Jeannine a été impliquée depuis 1974 dans l’organisme créé deux ans plus tôt par un groupe de diabétiques. Son implication commence suite au diagnostic de diabète lors de sa deuxième grossesse.
Elle a eu le grand bonheur d’avoir 3 enfants et grand-mère six fois, les amours de sa vie avec son conjoint Jean-Guy Roberge.
Le diabète est un étranger sournois qui s’impose dans la vie d’une personne en apportant son lot de préoccupations, d’interrogations et d’incertitudes.
On se sent alors bien seul au monde avec cette réalité de vie. C’est alors que la main tendue par d’autres personnes atteintes de diabète devient si importante. Parce que personne ne devrait être abandonné à la dérive des sentiments qui se bousculent et qui nous tourmentent.
Grâce à des gens comme Jeannine qui a donné 51 ans de son temps, de son énergie, sa passion et de son dévouement, Diabète Estrie a pu devenir l’organisme plein de dynamisme qu’il est maintenant.
La vie d’une association est liée à la passion d’hommes et de femmes qui ont choisi de s’y engager. Jeannine fait partie de ces gens qui se sont dévoués pour les autres.
Elle a occupé la majorité des postes avant d’accéder au poste de présidente pour la première fois en 1988, pour le conserver pendant 15 ans, pour le reprendre en février 2023 jusqu’à son décès.
Elle a été très impliquée dans le projet du centre de jour pour diabétiques de l’Estrie et a fait du lobbying auprès des instances politiques pour l’acceptation du projet. Avec son équipe de bénévoles et la collaboration du Dr Bruno St-Pierre, elle coordonne le dossier pour la Régie Régionale de la Santé et des Services Sociaux de l’Estrie.
L’ouverture de ce Centre de Jour est probablement sa plus belle réussite professionnelle. Aujourd’hui les services existent toujours sous : La Clinique spécialisée du diabète du CIUSSS de l’Estrie.
Ils offrent des suivis accompagnés pour toutes personnes diabétiques n’ayant pas de médecin de famille.
Sous sa présidence, la maison au 600 rue Woodward a été bâtie, enfin un endroit pour recevoir les gens, pour accomplir la mission de Diabète Estrie.
Elle a coordonné de nombreuses conférences d’informations ainsi que des activités de financement (bingo, vente de fleurs de soie, billets de tirage de voiture, etc…) Elle a participé à l’élaboration de plusieurs cliniques de dépistage. Quand une activité était organisée on pouvait toujours compter sur Jeannine, la bénévole la plus impliquée et engagée.
Son talent pour réunir les gens et son leadership ont permis à Diabète Estrie d’être ce qu’il est maintenant, soit un organisme au service des gens vivant avec le diabète avec des bases solides et voué à un bel avenir. Elle a été pendant de longues années au sein du conseil d’administration de Diabète Québec et a revendiqué nos priorités en Estrie auprès de cette instance.
Elle est dynamique, passionnée, audacieuse, généreuse, énergique et convaincue du bienfait de notre organisme dans notre société. Pour moi Jeannine a été l’âme de Diabète Estrie pendant 51 ans.
Merci beaucoup pour tout ce que tu représentes pour nous tous.
Natalie Pesant pour le conseil d’administration de Diabète Estrie